Devenue indépendante en 1947, l’Inde fait l’expérience du fédéralisme. Les tensions entre l’exercice du pouvoir central et les revendications identitaires conduisent à d’importantes réorganisations territoriales internes.
Elle doit également consolider son autonomie par rapport à ses voisins immédiats, pour s’affirmer comme une puissance régionale en Asie.
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Trois grands mouvements marquent la période du nationalisme de masse entre 1914 et 1947 : la non coopération, la désobéissance civile, le Quit India.
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Les révoltes de forêts dans l’Inde coloniale ont été longtemps masquées par les grands mouvements nationalistes qui ont conduit à l’indépendance. Elles ont pourtant été un terrain de lutte intense dans des zones éloignées des centres de pouvoir où se déroulent les combats politiques.
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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’indépendance de l’Inde apparaît inéluctable mais les tractations sont rendues difficiles par les désaccords entre les leaders politiques indiens.
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En 1947, l’empire britannique des Indes comptait 17 provinces et plus de 500 États princiers. Au moment de l’indépendance le pays adopte une organisation fédérale. Pour rééquilibrer les anciennes unités administratives et promouvoir un développement économique plus uniforme l’Inde est divisée en États. Cette première réorganisation affronte la montée des revendications linguistiques et en 1956 le parlement adopte le States Reorganization Act.
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La réorganisation territoriale engagée à partir des années 1950 ne met pas un terme aux espoirs d’autonomie de certains états tels que le Cachemire et le Pendjab tandis que dans les zones frontalières du Nord-Est les mouvements d’ethnonationalisme gagnent du terrain.
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Le Cachemire, situé entre le Pakistan, l’Inde, la Chine et l’Afghanistan est l’une des régions les plus disputées du sous-continent et a été le théâtre de plusieurs guerres depuis 1947. Pour le Pakistan, la majorité musulmane de la population l’insère logiquement dans ses propres frontières. Pour l’Inde, il est l’un des symboles de son multiculturalisme, de sa diversité et de son pluralisme.
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En 1947 la province du Pendjab, la « terre des cinq rivières », est divisée entre le Pakistan et l’Inde ce qui provoque un exode violent des sikhs contraints de quitter la partie pakistanaise. Ils perdent des terres agricoles riches et d’importants sites sacrés. C’est dans cette évolution que le mouvement séparatiste trouve ses racines.
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Le Nord-Est qui correspond à l’ancienne région de l’Assam dans l’Inde britannique a été progressivement réorganisé en 8 États : Assam, Nagaland, Manipur, Meghalaya, Tripura, Sikkim, Arunachal Pradesh et Mizoram. La région est le foyer de multiples groupes ethniques qui parlent plus de 400 langues.
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En mars 1967, une révolte paysanne contre les grands propriétaires éclate dans le village de Naxalbari au Bengale. Cet évènement s’élargit en une lutte armée menée par des groupes maoïstes révolutionnaires connus sous le nom de «naxalites ». Ces groupes affirment leur intention de renverser l’État par la lutte armée et menacent la stabilité interne de l’Inde.
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Depuis l’indépendance, l’Inde est un État « laïque » qui garantit le respect de toutes les religions. Ce choix devait mettre fin à la longue histoire de violences entre hindous et musulmans qui a marqué la période coloniale. Pourtant, les violences n’ont pas cessé. Au contraire, depuis les années 80, elles sont devenues endémiques.