Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur États-Unis : histoire territoriale
Dès la fin de la guerre civile et avec l’unité retrouvée, le dynamisme de la conquête se manifeste à nouveau et conduit les États-Unis à regarder au-delà des frontières.
William Henry Seward, secrétaire d’État d’Abraham Lincoln et d’Andrew Johnson, personnalise cette ambition et négocie l’achat de l’Alaska à la Russie en mars 1867.
Cette même année, les États-Unis sortent du strict cadre continental avec l’occupation puis l’achat des îles Midway (août 1867).
L’expansion se fait par la suite en direction de deux zones : Caraïbes - Amérique centrale et Pacifique.
En 1878, prise de contrôle de la base de Pago Pago sur l’île Samoa.
En 1887, les États-Unis obtiennent la concession de la rade de Pearl Harbor.
Mais c’est la guerre hispano-américaine, en 1898, qui marque véritablement le renforcement de l’expansionnisme américain. Lors du traité de Paris de décembre 1898, l’Espagne cède aux États-Unis :
- Porto Rico dans les Antilles.
- L’île de Guam dans l’archipel des Mariannes.
- Et les Philippines, contre un paiement d’une somme de 20 millions de dollars.
L’annexion de Hawaï, cette même année 1898, complète les acquisitions américaines dans le Pacifique.
Cette volonté d’influence au-delà des frontières continentales est confirmée au début du 20e siècle.
L’amendement Platt de 1901, place, de fait, l’île de Cuba sous la protection des États-Unis.
Ces derniers obtiennent également le contrôle de la zone du canal de Panama dont la construction est réalisée entre 1906 et 1914.