Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées

Voir série : États-Unis : histoire territoriale

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L’expansion territoriale (1790-1861)

Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur États-Unis : histoire territoriale


La recherche de nouvelles terres et la protection contre les ingérences étrangères conduisent rapidement la jeune nation américaine à repousser ses frontières extérieures.

En  1803, Jefferson achète la Louisiane à la France. Cette acquisition comprend la zone déjà colonisée de la Nouvelle-Orléans et d’immenses territoires, largement inexplorés à l’ouest du Mississippi. Avec cette acquisition, les États-Unis doublent de taille et affirment une vocation continentale.

En 1818, un traité avec la Grande-Bretagne fixe la frontière jusqu’aux Rocheuses sur le 49ème parallèle et prévoit au-delà, l’administration en commun du territoire de l’Oregon.    

Au sud, les États-Unis ont annexé la zone côtière à l’est du Mississippi puis, obtiennent de l’Espagne la vente de la Floride.

Le traité d’Adams-Onis précise également le tracé de la frontière entre possessions espagnoles et États-Unis, depuis le golfe du Mexique jusqu’au Pacifique.

En 1821, l’indépendance du Mexique marque, après celle de la France, la fin de la présence espagnole en Amérique du Nord.

En 1823, le président Monroe appelle les puissances européennes à renoncer à toute intervention sur le continent américain.

L’avancée progressive des pionniers s’accompagne de la mainmise sur les terres des populations autochtones et, en 1830, le Congrès vote une loi qui autorise à déporter les tribus indiennes vers des territoires « réservés » à l’ouest du Mississippi.

Vers le milieu du siècle, la thèse de la « destinée manifeste » apporte une justification à la poursuite de l’expansion territoriale.

Au nord, après le règlement du contentieux frontalier entre le Maine et le Nouveau-Brunswick, un accord est trouvé, en 1846, avec le Royaume-Uni pour un partage du territoire de l’Oregon sur le 49ème parallèle.

Au sud, le Texas est accepté dans l’Union ; puis la signature du traité de Guadalupe Hidalgo qui met fin à la guerre avec le Mexique, permet l’incorporation des vastes territoires du Nouveau-Mexique et de la Californie.

Un dernier élargissement minime intervient en 1853, au sud du Nouveau-Mexique.

Parallèlement à ce recul de la frontière internationale, les nouveaux territoires accèdent progressivement au statut d’États de l’Union.

Leur nombre passe de 13, en 1790, à 24, en 1821, puis à 34, en 1861.

Mais, depuis l’admission de la Californie en 1849, la parité entre États libres et États esclavagistes est rompue et les tensions ne cessent de monter entre adversaires et défenseurs de l’esclavage durant les années 1850.

Ces tensions conduisent à la sécession de 11 États du sud, puis au déclenchement de la guerre de Sécession.

Le bombardement du fort Sumter en Caroline du Sud (12 avril 1861) ouvre quatre longues années d’affrontements sanglants entre les États de l’Union et les États confédérés.