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Les indépendances dans l’archipel indonésien

Cette carte fait partie d’un ensemble de 14 cartes animées portant sur Les décolonisations


L’occupation par le Japon des Indes néerlandaises, a favorisé l’essor du nationalisme indonésien et dès la fin de la guerre, les deux leaders politiques Soekarno et Hatta proclament l’indépendance de la République d’Indonésie.

Mais les Néerlandais, soucieux de ne pas perdre les revenus tirés de leur colonie, refusent cette décision et se réinstallent à Batavia, en octobre 1945, avec le soutien des Britanniques.

Sur pression américaine, les Pays-Bas acceptent, en novembre 1946, la création d’une fédération hollando-indonésienne.

Cette solution de compromis ne donne satisfaction à personne. Elle est, d’ailleurs, rapidement remise en cause par les Pays-Bas qui lancent deux interventions militaires qualifiées « d’opération de police », en juillet 1947 et en décembre 1948, contre la République indonésienne.

Mais le développement de la guérilla et la condamnation internationale contraignent, finalement, La Haye à reconnaître, en décembre 1949, la pleine indépendance de la République des États-Unis d’Indonésie.

En 1962, les Pays-Bas abandonnent le contrôle de la partie occidentale de la Nouvelle-Guinée. Celle-ci passe alors sous souveraineté indonésienne malgré une forte opposition des populations.

La partie orientale de l’île, restée sous administration australienne, accède à l’indépendance en septembre 1975 sous le nom de Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Cette même année 1975, l’Indonésie occupe la colonie portugaise du Timor oriental. Mais cette mainmise indonésienne est refusée par la population et, à la suite d’un référendum, la République Démocratique du Timor est reconnue comme État indépendant en 2002.