Cette carte fait partie d’un ensemble de 7 cartes animées
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Cette carte fait partie d’un ensemble de 7 cartes animées portant sur L’Amérique du Nord coloniale
Dans les décennies qui suivent la création de la colonie de Virginie, l’Angleterre installe des colons tout au long de la côte américaine, entre la Nouvelle-France au nord et la Floride sous contrôle espagnol au sud.
Les premiers colons sont en majorité des personnes victimes de discriminations religieuses en Europe.
En novembre 1620, le Mayflower avec à son bord une centaine de puritains qui fuient l’Angleterre, jette l’ancre à hauteur du Cap Cod du fait des mauvaises conditions météorologiques. Les colons décident de créer à proximité une implantation qu’ils baptisent Plymouth.
Le mouvement s’accélère avec la fondation du Massachusetts. En 1629, Charles Ier accorde une charte à la Compagnie de la baie du Massachusetts, une société contrôlée par un groupe d’investisseurs puritains avec à leur tête John Winthrop.
Ce dernier, accompagné de plusieurs centaines de colons, gagne le continent américain et fonde Boston. Le développement de la nouvelle colonie est très rapide, en une dizaine d’années près de 20.000 colons majoritairement puritains gagnent le Massachusetts.
En 1632, Charles Ier accorde la charte du Maryland aux Calvert, une famille catholique de la noblesse anglaise. Comme la Virginie, le Maryland est une colonie de plantations sans ville véritable et son développement est un temps freiné par le conflit entre catholiques et puritains.
Au milieu des années 1630, des tensions politico-religieuses dans le Massachusetts poussent des colons à créer de nouvelles implantations en dehors de la colonie.
La fondation de Hartford est à l’origine de la création du Connecticut. Les représentants de cette colonie adoptent le Fundamental Orders of Connecticut, texte parfois considéré comme la première constitution démocratique d’Amérique.
La fondation de Providence par Roger Williams conduit à la création de la colonie du Rhode Island. La politique de tolérance religieuse de cette colonie attire des membres de minorités religieuses comme des quakers ou des juifs hollandais.
La fondation de Portsmouth conduit à la création du New Hampshire sur des terres qui ont été concédées par la couronne anglaise dans les années précédentes.
Au milieu du XVIIe siècle, il apparait que la continuité territoriale entre les colonies de Nouvelle Angleterre et celles de la Chesapeake est remise en cause par le développement de la colonie hollandaise de Nouvelle-Néerlande le long des vallées de l’Hudson et du Delaware.
Les Anglais s’emparent de ces territoires au cours des années 1660, ce qui permet la création des colonies de New York, du New Jersey et du Delaware.
Vers le sud, la présence effective des Espagnols se limite à la Floride autour de Saint Augustine et l’Angleterre s’impose au-delà de la Virginie. En 1663, un groupe de huit aristocrates anglais a obtenu une charte sur la région baptisée Caroline.
La ville de Charleston est fondée en 1669.
La croissance démographique est lente en partie du fait des maladies subtropicales qui déciment les colons. Le développement de la culture du riz dans les zones marécageuses le long de la côte fait appel à l’esclavage et se traduit par une forte présence de la population d’origine africaine.
En 1681, William Penn, un aristocrate devenu quaker, obtient également une charte de la Couronne d’Angleterre. Penn crée la Society of Free Traders qui rassemble plusieurs centaines d’investisseurs et finance l’envoi d’une cinquantaine de navires vers la Pennsylvanie au cours des années 1682-1683.
Venu sur place, William Penn prend la décision d’acheter les terres aux Amérindiens. Cet accord garantit une longue période de paix entre colons et autochtones.
L’esprit de tolérance qui caractérise la colonie ainsi que la qualité des terres agricoles sont à l’origine de la croissance démographique très rapide de la Pennsylvanie. Au début du XVIIIe siècle, Philadelphie devient la plus grande ville des colonies anglaises d’Amérique devant Boston.
En 1712, la Caroline est séparée en deux colonies distinctes : la Caroline du Nord et la Caroline du Sud.
En 1732, le roi Georges II attribue des terres au sud de la Savannah pour faire face à la Floride espagnole. La Géorgie devient la 13ème colonie britannique d’Amérique du Nord.