Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur Les Grandes Découvertes
En 1497, le roi Manuel Ier du Portugal choisit Vasco de Gama pour commander la première expédition maritime vers les Indes.
La voie a été ouverte par Bartolomeu Dias qui a franchi le cap de Bonne-Espérance dix ans auparavant.
Depuis, Pêro da Covilhã a fait parvenir à Lisbonne des informations sur les conditions de navigation dans l’océan Indien.
La flotte composée de quatre navires appareille de Lisbonne le 8 juillet en direction des îles du Cap-Vert.
Elle va ensuite chercher à l’ouest les vents favorables de l’Atlantique sud, avant de faire relâche sur la côte africaine, dans la baie de Sainte-Hélène.
Le cap de Bonne-Espérance est doublé à la mi-novembre, après plusieurs jours de lutte contre les vents et les courants.
Après un mois passé à reprendre des forces et à réparer les navires sur la côte du Natal, les marins portugais remontent le long de la côte orientale de l’Afrique. Les premiers contacts avec les sultans locaux sont difficiles du fait de la présence de marchands musulmans qui craignent de perdre leur monopole commercial.
Le contact établi à Malindi est cependant plus amical et Vasco de Gama peut engager un pilote pour le conduire en Inde. Sa bonne connaissance des conditions de navigation dans l’océan Indien, permet aux Portugais d’effectuer la traversée en 23 jours.
Durant les 3 mois de séjour en Inde, les rapports entre Vasco de Gama et le souverain de Calicut sont marqués d’une grande méfiance et les échanges commerciaux restent limités.
Lors du retour, les Portugais passent devant Mogadiscio puis par Zanzibar.
Une moitié seulement des 150 membres d’équipage présents au départ de l’expédition, rentre à Lisbonne au terme d’un périple qui, au total, a duré un peu plus de 2 ans.
L’exploit de Vasco de Gama marque l’aboutissement de près d’un siècle d’efforts du Portugal pour découvrir une voie maritime entre l’Europe et les Indes.
Sur le plan diplomatique, la mission de Vasco de Gama auprès des souverains orientaux est un échec et les Portugais ont constaté qu’ils n’étaient pas les bienvenus dans le commerce maritime de l’océan Indien contrôlé par les marchands musulmans.