Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur Les Grandes Découvertes
Avant d’entreprendre son voyage, Christophe Colomb a navigué sous pavillon portugais dans l’Atlantique, depuis les côtes africaines jusqu’aux Îles Britanniques et peut-être l’Islande.
Mais devant le refus de Lisbonne de soutenir son projet, c’est auprès de Ferdinand d’Aragon et d’Isabelle de Castille qu’il a cherché un appui pour gagner l’Asie en naviguant vers l’ouest.
La flotte composée de trois bateaux quitte le sud de l’Espagne le 3 août 1492 en direction des Canaries, où elle fait relâche pendant un mois.
Le cap est mis plein ouest au début du mois de septembre.
Après quelques semaines de navigation, l’inquiétude de l’équipage grandit et le 10 octobre, un début de mutinerie contraint Christophe Colomb à prendre l’engagement de faire demi-tour sous trois jours si rien de nouveau n’était à signaler.
Deux jours plus tard, le 12 octobre, la flotte aborde une île habitée de l’archipel des Bahamas. L’île est baptisée San Salvador et les habitants qualifiés d’Indiens par les navigateurs, persuadés d’avoir atteint les Indes.
À la recherche à la fois d’or et du continent asiatique, Colomb navigue pendant deux mois dans la mer des Antilles. Il découvre Juana, l’actuelle Cuba, le 26 octobre, puis Hispaniola, l’actuelle Saint-Domingue, le 6 décembre.
La perte d’un des trois bateaux drossés sur la côte contraint Christophe Colomb à laisser une quarantaine d’hommes sur place avant de reprendre le chemin du retour.
La flotte met le cap au nord-est jusqu’à la latitude des Açores, puis prend une direction plein est profitant des alizés pour revenir en Europe.
Comme preuve de sa découverte, Christophe Colomb rapporte avec lui quelques indigènes, un peu d’or et des perroquets.