Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur États-Unis : histoire territoriale
Au lendemain de son indépendance, le Mexique ouvre une partie de son territoire à la colonisation et de nombreux pionniers américains et européens s’installent au Texas pour développer l’élevage et la culture du coton.
En 1830, on compte près de 20.000 étrangers présents dans la région, en provenance majoritairement du sud des États-Unis, ainsi qu’un millier d’esclaves noirs.
À cette date, Mexico décide de limiter l’immigration américaine, puis modifie la constitution du pays en supprimant son caractère fédéral. Cette remise en cause de l’autonomie de la région conduit à une rébellion des colons américains soutenus par des Mexicains du Texas.
Au début de l’année 1836, l’armée du général Santa Anna assiège 200 partisans de l’indépendance du Texas retranchés dans l’Alamo, une ancienne mission espagnole aux portes de San Antonio. Il n’y a aucun survivant parmi les assiégés et ce tragique épisode dope l’énergie des Texans. Au cri de « souvenons-nous de l’Alamo » ces derniers défont, quelques semaines plus tard, les troupes mexicaines à San Jacinto et forment la République du Texas.
Le Texas indépendant est reconnu par Londres et Paris, mais le nouvel État se dote d’une constitution esclavagiste, ce qui repousse un temps l’accord du Sénat américain à sa demande d’adhésion à l’Union.
Le rattachement aux États-Unis intervient finalement en 1845, dans des frontières élargies jusqu’au Rio Grande.
Les tensions qui ne cessent de monter entre les deux pays conduisent au déclenchement de la guerre l’année suivante.
Vainqueurs, les États-Unis obtiennent que le Mexique leur cède également de larges territoires jusqu’au Pacifique. Quelques années plus tard, en 1853, les États-Unis achètent une nouvelle petite zone du territoire mexicain susceptible d’être située sur le tracé d’une future voie ferrée transcontinentale.
Au final, 55% du territoire initial du Mexique sont passés sous contrôle américain.