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La guerre d’indépendance

Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur États-Unis : histoire territoriale


La signature de la Déclaration d’indépendance à Philadelphie, le 4 juillet 1776,  marque la rupture définitive entre les 13 colonies et la Grande Bretagne.

Cependant tous les colons ne sont pas partisans de cette séparation. Un grand nombre de « loyalistes » restés fidèles à la couronne émigrent au Canada.

Les premiers affrontements entre troupes britanniques et milices américaines ont éclaté plus d’un an auparavant autour de Boston et Georges Washington a été nommé commandant en chef d’une armée américaine qui reste largement à organiser.

Après l’échec d’une incursion au Canada, la zone des combats se déplace vers New York. La supériorité militaire des Britanniques contraint Washington à abandonner la ville et à se replier vers l’ouest.

Au milieu de l’hiver, la série de victoires britanniques est interrompue par les succès américains à Trenton et Princeton dans le New Jersey.

En septembre 1776, les troupes anglaises qui contrôlent solidement New York s’emparent de Philadelphie, où siège le  Congrès, et celui-ci doit fuir la ville.

Le mois suivant, à Saratoga,  des troupes américaines l’emportent sur une colonne britannique venue du Canada. Ce succès marque un véritable tournant car il permet à Benjamin Franklin de négocier une alliance avec la France, qui fournit déjà des armes aux Insurgents depuis le début du conflit.

Par la suite, l’Espagne puis les Pays-Bas signeront à leur tour une alliance avec les Américains.

Après un hiver épouvantable passé à Valley Forge, Washington réussit, avec l’aide du baron prussien Von Steuben, à transformer ses troupes démoralisées en une véritable armée organisée.

L’impossibilité de remporter une victoire décisive, engage les Britanniques à porter la guerre dans le Sud où ils pensent que la population est restée majoritairement loyaliste.

En mai 1780, la prise de Charleston après plusieurs semaines de siège, constitue un grave revers militaire pour les Américains.

Mais le dernier acte se déroule à Yorktown où les Britanniques commandés par Charles Cornwallis se sont installés dans l’attente de renfort. Tandis que la flotte française bloque l’accès de la baie de Chesapeake les troupes de Washington et de Rochambeau viennent assiéger la ville.

La reddition de Cornwallis le 19 octobre conduit les Britanniques à engager des pourparlers de paix.

La signature définitive du traité de paix intervient à Paris le 3 septembre 1783. L’Angleterre reconnaît les 13 colonies comme des Etats libres et souverains et cède les territoires jusqu’au Mississipi.

Les dernières troupes britanniques quittent New York au mois de novembre.