Cette vidéo fait partie d’une série de 17 cartes animées.

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L’éviction des Indiens jusqu’en 1840

Cette carte fait partie d’un ensemble de 17 cartes animées portant sur États-Unis : histoire territoriale


Avec le traité de Paris de1783, Londres a cédé à la jeune nation américaine, les territoires indiens à l’ouest des 13 colonies.

La législation de 1787, prévoit qu’aucune terre ne sera prise aux Indiens, sans leur consentement, mais celle-ci n’a offert qu’une mince protection face à la pression de la colonisation.

En 1795 le traité de Greenville met fin à une série d’affrontements dans les territoires du Nord-Ouest entre une confédération indienne et les forces fédérales. Les Indiens cèdent le territoire qui deviendra l’Etat de l’Ohio, tandis que leurs droits sont confirmés sur les terres qu’ils occupent encore.

Après l’achat de la Louisiane, la colonisation progresse vers l’ouest et la pression sur les terres indiennes augmente.

Lors de la deuxième guerre anglo-américaine, de nombreux Indiens combattent de nouveau aux côtés des Britanniques. Après la victoire américaine les Indiens n’ont plus les moyens de résister et doivent céder de larges territoires dans l’Indiana et dans le sud du pays.

Pendant les premières décennies du 19e siècle, la politique officielle du gouvernement fédéral tolérait la présence des Indiens, si ces derniers acceptaient de s’assimiler en adoptant, en particulier, la démocratie et la propriété privée.

En 1830, une rupture se produit avec l’adoption de l’Indian Removal Act  - loi sur la déportation des Indiens- qui permet le déplacement des tribus indiennes vers un territoire « réservé » à l’ouest du Mississipi.

Cette loi vise principalement les Cherokees, les Creeks, les Chickasaws, les Choctaws, et les Séminoles communément appelées les « 5 tribus civilisées » du fait de leur volonté d’intégration.

Les Choctaws sont déplacés en 1831, les Creeks en 1836, les Chikasaws en 1837.

Le déplacement de 20.000 Cherokees, en 1838, se fait dans des conditions épouvantables. Près de 4.000 trouvent la mort le long du parcours, baptisé « piste des larmes » du fait de l’indignation provoquée dans une partie de l’opinion américaine.

La résistance des Séminoles, en Floride, permet à certains d’entre eux d’éviter l’expulsion.