Cette carte fait partie d’un ensemble de 13 cartes animées

Voir série : La Révolution française 1789-1799

S’abonner
Un exemple de carte animée

Les guerres de Vendée

Cette carte fait partie d’un ensemble de 13 cartes animées portant sur La Révolution française 1789-1799


En 1789, la Révolution est d’abord bien accueillie en Vendée. Cependant, dès l’année suivante, le vote de la Constitution civile du clergé provoque de vifs mécontentements dans cette région très catholique.

En mars 1793, le décret sur la levée en masse de 300.000 hommes met le feu aux poudres : un peu partout, les paysans vendéens prennent les armes.

Ces révoltes populaires se cristallisent peu à peu en véritable mouvement contre-révolutionnaire. Les insurgés, sous la direction de nobles locaux, remportent d’abord une série de victoires. Ils prennent les villes de Fontenay-le-Comte, Saumur, Angers, mais échouent devant Nantes au mois de juin.

À Paris, les députés de la Convention, témoins de la multiplication des révoltes dans plusieurs régions en France, craignent une offensive généralisée de la Contre-Révolution et décident de réagir avec vigueur.

Les républicains envoient donc d’importantes troupes en renfort, qui s’emparent de Cholet le 17 octobre.

Petit à petit, au fil d’une série de batailles très meurtrières, les républicains refoulent les Vendéens au nord de la Loire.

Ces derniers tentent d’obtenir l’aide des Britanniques, et se dirigent vers le nord pour prendre le contrôle d’un port mais l’attaque de celui de Granville est un échec.

Démoralisée, l’armée retourne péniblement en Vendée. Les républicains, qui reçoivent régulièrement des renforts, ont désormais un net avantage numérique : l’armée insurgée est finalement détruite en décembre 1793.

Une violente répression s’abat sur la région, à la fois militaire et judiciaire, puisque plusieurs milliers de personnes sont fusillées ou guillotinées dans les villes.

Des « colonnes infernales » brûlent, pillent et massacrent pendant de longs mois, en outrepassant souvent les ordres de la Convention.

La violence de cette répression qui jette des milliers d’hommes et de femmes sur les routes permet à plusieurs chefs vendéens, comme La Rochejaquelein ou Charette, de remettre sur pied des armées.

L’insurrection reprend, sporadiquement d’abord, puis d’une manière plus intense à partir de décembre 1794. Les chefs républicains entament alors des négociations qui mettent fin à cette première phase de la guerre de Vendée, même si les combats durent en réalité jusqu’en 1800.