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La constitution de l’an III s’est révélée impraticable. Les règles pour la réviser sont de plus très complexes si bien que certains hommes politiques, à l’instar de Sieyès, cherchent à imposer une évolution du régime avec le soutien de l’armée.
Des négociations sont entamées dans ce sens avec le général Bonaparte, auréolé de ses victoires en Italie et en Égypte.
Au cours de la journée du 18 Brumaire, tandis que Bonaparte est nommé commandant de Paris, les autorités invoquent le danger d’un complot jacobin pour transférer les deux Conseils, celui des Anciens et celui des Cinq-Cents, au château de Saint-Cloud et isoler ainsi les députés de la population de la capitale.
Le lendemain, 19 Brumaire, l’intervention de Bonaparte devant les Cinq-Cents pour les inciter à voter la révision constitutionnelle se passe mal, des députés s’opposent à lui et le général doit sortir de la salle sous la protection de l’armée.
Le coup d’État parlementaire devient alors un coup d’État militaire. Les députés réfractaires sont expulsés par l’armée et le soir même les députés restants sont réunis dans la salle de l’orangerie du château pour voter le remplacement du Directoire par un exécutif de trois consuls provisoires chargés de rédiger une nouvelle Constitution.
Les trois consuls choisis sont Bonaparte, Sieyès et Ducos. Les deux derniers sont remplacés un mois plus tard par Cambacérès et Lebrun.