Cette carte fait partie d’un ensemble de 15 cartes animées portant sur La Seconde Guerre mondiale 1939-1945
Dans le courant de l’année 1944, le Japon lance plusieurs offensives sur le continent asiatique.
La première, depuis la Birmanie en direction de l’Empire britannique des Indes échoue.
En revanche, entre avril et décembre, l’armée japonaise remporte une série de victoires sur les troupes de Tchang Kaï-chek et parvient jusqu’à la frontière de l’Indochine. Ces revers de leur allié contraignent les Américains à déplacer plusieurs de leurs bases aériennes situées dans le sud-est de la Chine.
Dans le Pacifique, la machine de guerre américaine est maintenant bien rodée pour mener des opérations de débarquement dans les îles et y installer rapidement bases avancées et pistes d’aviation.
Durant l’été 1944, la prise des Mariannes par les troupes de l’amiral Nimitz entraîne la rupture du périmètre défensif du Japon et provoque une grave crise politique à Tokyo. La route des Philippines est ouverte et les villes Japonaises sont désormais à portée des bombardiers lourds américains.
Au mois d’octobre, la victoire sur la marine japonaise dans le golfe de Leyte permet aux troupes américaines de prendre pieds sur l’archipel des Philippines. Plusieurs mois de combats sont nécessaires avant la chute de Manille le 4 février.
L’étape suivante de la progression vers Tokyo passe par la conquête des îles fortifiées d’Iwo Jima puis d’Okinawa, dont les pistes d’aviation permettront aux bombardiers américains de multiplier les raids sur l’archipel Nippon. Les défenseurs japonais opposent une résistance acharnée. Un mois est nécessaire aux marines pour la conquête d’Iwo Jima et près de 3 mois pour celle d’Okinawa.
Parallèlement à cette avancée américaine, les Britanniques chassent les Japonais de Birmanie dans les premiers mois de l’année 1945 tandis que l’armée australienne, appuyée par la marine et l’aviation américaine, débarque en plusieurs points des côtes de Bornéo.
Malgré ces succès des Alliés et les campagnes de bombardements qui dévastent Tokyo et les principales grandes villes de l’archipel, le gouvernement japonais refuse de capituler.
Inquiet de l’ampleur prévisible des pertes qu’impliquerait un débarquement des marines au Japon, le Président Truman prend la décision d’utiliser la bombe atomique sur les villes d’Hiroshima et Nagasaki au début du mois d’août.