Cette carte fait partie d’un ensemble de 13 cartes animées

Voir série : La Révolution française 1789-1799

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La première coalition et la campagne d’Italie

Cette carte fait partie d’un ensemble de 13 cartes animées portant sur La Révolution française 1789-1799


Au début de l’année 1793, plusieurs pays européens rejoignent la Prusse et l’Autriche en guerre contre la France depuis l’année précédente.

Après l’exécution de Louis XVI, cette première coalition trouve son origine dans l’occupation de la Belgique par les troupes françaises et la crainte des monarchies européennes de voir se diffuser les idées révolutionnaires.

La Grande-Bretagne et les Provinces-Unies entrent dans la coalition en janvier-février 1793 et sont bientôt rejointes par l’Espagne, le Portugal et plusieurs états de la péninsule italienne : le royaume de Sardaigne, les duchés de Parme et de Modène, le grand-duché de Toscane, les États pontificaux et le royaume de Naples.

Un temps bousculé sur plusieurs de ses frontières, la France décrète la levée en masse et peut passer à l’offensive à partir de l’automne 1793.

Une série de victoires comme celle de Fleurus conduit à la signature de plusieurs traités de paix, dont celui de Bâle avec la Prusse et de La Haye avec les Provines-Unies.

Au début de l’année 1796, la Coalition ne comporte plus que l’Angleterre, l’Autriche, le royaume de Sardaigne et la Russie qui vient de se joindre aux coalisés mais sans intervenir militairement.

L’Autriche est donc désormais le seul adversaire continental inquiétant pour la France.

Le Directoire décide de lancer trois armées contre Vienne : deux passant par les vallées du Main et du Danube, la troisième sous les ordres de Bonaparte par la vallée du Pô et les Alpes.

Le plan élaboré par Bonaparte est de faire accepter la paix au roi de Piémont-Sardaigne, puis de conquérir la Lombardie qui est sous l’influence de la Maison d’Autriche, avant de prendre la direction de Vienne.

Dans une guerre foudroyante, Bonaparte multiplie les succès : il remporte la victoire à Montenotte le 12 avril 1796, à Millesimo le lendemain, à Dego le 15 avril. Vaincus, les Piémontais signent l’armistice de Cherasco le 28 avril 1796, ce qui ouvre la Lombardie aux troupes françaises.

Vainqueur à Lodi le 10 mai 1796, Bonaparte peut entrer à Milan puis venir assiéger la ville de Mantoue où se sont enfermées une partie des troupes autrichiennes. Les renforts envoyés par Vienne depuis le nord sont battus à Castiglione le 5 août 1796, à Bassano le 8 septembre, à Arcole le 17 novembre et, enfin, à Rivoli le 14 janvier 1797.

Privée de secours, Mantoue se rend le 2 février 1797, ouvrant à Bonaparte la route de Vienne. Les préliminaires de la paix avec l’Autriche sont signés en avril 1797, puis confirmés par le traité de Campo-Formio le 18 octobre.

- En Italie, il prévoit principalement le démantèlement de la République de Venise au profit de l’Autriche, laquelle cède le Milanais à la France, qui l’incorpore au sein de la République Cisalpine.

- Au nord, Campo-Formio reconnait à la France l’annexion de la rive gauche du Rhin.

Ce traité de paix avec l’Autriche marque la fin de la première coalition, seule la Grande-Bretagne reste en guerre contre la France.