Cette carte fait partie d’un ensemble de 20 cartes animées

Voir série : La Première Guerre mondiale 1914-1918

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Buts de guerre et échec d’une paix de compromis

Cette carte fait partie d’un ensemble de 20 cartes animées portant sur La Première Guerre mondiale 1914-1918


Des contacts pour rechercher un arrêt des hostilités ont existé depuis 1914. L’impasse dans laquelle se trouve le conflit, en 1917, encourage les initiatives, plus ou moins sincères, pour rechercher les voies d’un compromis.

Mais la multiplicité des buts de guerre des différents protagonistes expliquent l’échec de ces tentatives.

Dès septembre 1914, le gouvernement allemand prévoit :

- À l’ouest, l’annexion de la Belgique et d’une bande de territoire au Nord-Est de la France.

- À l’est, le passage sous influence allemande de la Pologne russe et des Pays Baltes.

- En Afrique, la continuité territoriale entre les colonies allemandes existantes grâce à l’annexion du Congo. Cette vaste Mittelafrika serait le pendant de la grande Mitteleuropa économique envisagée avec l’Autriche-Hongrie.

L’Angleterre est entrée dans le conflit pour garantir la neutralité belge. Elle ne peut accepter les propositions qui maintiendraient une forme de mainmise de l’Allemagne sur la Belgique.

L’Italie ne veut pas renoncer au rattachement des régions du Trentin et de Trieste, qu’elle revendique depuis la réalisation de son unité et que lui ont promis les Alliés pour obtenir son entrée dans le conflit.

La France, qui se présente comme un pays agressé, n’a pas officiellement de buts de guerre, mais, dès les premiers jours du conflit, la revendication du retour à la France de l’Alsace-Lorraine, annexée par l’Allemagne en 1871, s’est imposée dans l’opinion publique.

À la fin de l’année 1917, après de longs mois de guerre et de sacrifices, les différentes opinions publiques ne sont pas prêtes à accepter un accord pour une « paix blanche » qui ne comporterait ni annexions territoriales ni indemnités économiques.