Cette carte fait partie d’un ensemble de 18 cartes animées portant sur Le Proche-Orient depuis le début du XXe siècle
Fin 1947, par la Résolution 181 l’ONU adopte les nouvelles recommandations d’une commission d’enquête dépêchée en Palestine pour mettre un terme à l'hostilité entre Arabes et Sionistes.
Elle prévoit la création d'un État juif et d'un État arabe, ainsi que la mise en place d'un régime de tutelle internationale pour Jérusalem.
Ce plan de partage provoque l'hostilité immédiate des Arabes.
En réaction, les sionistes cherchent à assurer au futur Israël une sécurité dont la continuité et l'expansion territoriales resteront la meilleure garantie. Dès décembre 1947, mais surtout entre avril et mai 1948, ils anticipent sur le retrait britannique, et lancent l'offensive contre les populations arabes résidant dans les zones destinées à intégrer Israël, notamment à Tibériade, Haïfa, Safad et Jaffa.
Les expulsions et la fuite des populations civiles terrorisées entraînent le premier grand exode palestinien, alarmant les États arabes voisins.
La proclamation de l'État d'Israël le 14 mai 1948 provoque l'offensive des armées syriennes, égyptiennes, irakiennes et libanaises, tandis que l'armée jordanienne occupe la Cisjordanie, selon un plan établi avec les Britanniques et les sionistes. Après une première phase des opérations favorable aux Arabes, les Israéliens renversent la situation. Ils parviennent à contourner l'embargo sur les armes décrété par la communauté internationale, exploitent les divisions arabes vis-à-vis de la Jordanie, et repoussent l'ennemi tout en procédant à d’importantes expulsions de populations.
En décembre, l'ONU tente de répondre au problème des réfugiés et organise des armistices, mais les négociations n'aboutissent à aucun accord.
L’État arabe de Palestine est mort-né : Israël a agrandi d'un tiers son territoire sur la partie arabe, l’Égypte occupe Gaza, et la Jordanie occupe la Cisjordanie qu’elle annexe en 1950.
Pendant les affrontements, 750.000 Palestiniens ont dû fuir devant les forces israéliennes, en direction principalement de Gaza, de la Cisjordanie et des pays arabes voisins. En dépit de la Résolution 194 (III) de l’ONU proclamant le droit au retour des réfugiés, ceux-ci ne pourront regagner leur foyer, et ils resteront dépendants de l'aide de l'UNRWA.
Le plan de partage de l’ONU a été un véritable échec, et la guerre de 1948 a posé les bases des conflits qui ensanglantent, depuis, le Moyen-Orient.