L’unification allemande

En 1815, le Congrès de Vienne crée la Confédération germanique, qui n’a aucun pouvoir réel, alors que les patriotes allemands souhaitent voir se réaliser l’union de la nation.

Il existe deux projets concurrents d’unification :

Le projet de la Grande Allemagne qui englobe l’Autriche et qui serait dominée par elle et le projet de la Petite Allemagne dont l’Autriche est exclue et qui serait dominée par la Prusse.

Lors des révolutions de 1848-1849, la tentative des libéraux allemands de réaliser l’unité allemande a échoué et par la suite, c’est sous la direction de la Prusse et de son chancelier Bismarck que l’unification va être conduite.

- En 1864, à la suite d’une guerre contre le Danemark, les duchés de Schleswig et de Holstein sont annexés par la Prusse et l’Autriche.

- En 1866, sous le prétexte de désaccords dans l’administration du Holstein, Bismarck provoque une guerre entre la Prusse et l’Autriche, soutenue par plusieurs États allemands.

Victorieuse lors de la bataille de Sadowa la Prusse impose la dissolution de la Confédération germanique, ce qui exclut l’Autriche des affaires allemandes, puis crée la Confédération de l’Allemagne du Nord dont elle assure la direction.

Bismarck achève l’unification de l’Allemagne grâce à la guerre contre la France en 1870. La victoire de la Prusse entraîne le ralliement des derniers États d’Allemagne et Guillaume 1er, le roi de Prusse, est couronné empereur allemand dans la galerie des glaces à Versailles le 18 janvier 1871.

Quelques mois plus tard, lors du traité de Francfort, la France cède à l’Allemagne l’Alsace et une partie de la Lorraine.