Cette carte fait partie d’un ensemble de 28 cartes animées portant sur L'Europe et les Nations 1815-1914
Les révolutions du Printemps des peuples ont échoué, mais elles ont révélé la force des aspirations nationales. Dans les années qui suivent, le contexte diplomatique européen devient plus favorable à l’évolution de la carte dessinée lors du Congrès de Vienne.
En France, Napoléon III est favorable à l’Europe des nationalités, dont il souhaite devenir l’arbitre ; son rapprochement avec l’Angleterre lors de la guerre de Crimée, puis l’organisation à Paris de la conférence internationale qui règle ce conflit, permet à l’empereur de peser dans le jeu européen.
De leur côté, les patriotes italiens et allemands donnent, maintenant, la priorité à la réalisation de l’unité nationale sur l’adoption des réformes libérales.
Dans ce nouveau contexte, les royaumes du Piémont et de Prusse réussissent à réaliser autour d’eux les unifications italiennes et allemandes ; le Piémont avec l’aide de la France et en s’appuyant sur l’adhésion des populations ; la Prusse, en forgeant l’unité allemande à travers trois conflits successifs contre le Danemark, l’Autriche, puis la France.
Grande perdante de ces évolutions, l’Autriche est exclue de l’unité allemande et est amenée à se transformer en un État binational : l’Autriche-Hongrie.