Cette carte fait partie d’un ensemble de 5 cartes animées portant sur Les indépendances en Amérique espagnole
A la suite du retour sur le trône de Ferdinand VII et de l’intervention de l’armée du général Pablo Morillo les premières tentatives d’indépendance aux Amériques ont été un échec mais dès 1816 , les Provinces-Unies du Río de la Plata, qui avaient maintenu une loyauté nominale, proclament leur indépendance lors du Congrès de Tucumán.
En 1817, une armée de 5 200 hommes, dirigée par le général argentin San Martín, se met en route pour le Chili. Il traverse les Andes et, avec l'appui du général chilien O'Higgins bat l'armée des royalistes à Chacabuco. L'année suivante, O'Higgins devenu directeur suprême de la nation proclame l'indépendance du Chili.
En 1818, Bolívar débarque en Colombie et bat l'armée royaliste à la bataille de Boyacá. Il proclame ensuite l'indépendance de la Grande Colombie dont il sera le président jusqu'en 1830 et se prépare à conquérir le Venezuela et l'Équateur.
En 1820, une puissante armée se masse sur la côte andalouse pour reconquérir l'Amérique mais à la suite du soulèvement de Rafael del Riego contre le roi Ferdinand VII les troupes se dispersent, laissant les royalistes américains sans renforts.
En 1821, Bolívar bat les royalistes à Carabobo et conquiert le Venezuela. La même année, San Martin remonte vers le nord, conquiert Lima et proclame l'indépendance du Pérou. En 1822, Sucre, lieutenant de Bolivar, conquiert l'Équateur après la bataille de Pichincha.
Cette année-là, les deux dirigeants, Bolivar et San Martín, se rencontrent à Guayaquil. Au cours d’un entretien en tête à tête les deux hommes constatent un désaccord sur les suites à donner à la guerre d’indépendance notamment au Pérou et San Martin quitte immédiatement Guayaquil puis gagne ensuite l’Europe.
En 1824, les forces indépendantistes de Bolívar affrontent victorieusement l'armée royale du Pérou lors des batailles de Junín et d'Ayacucho. Les patriotes du Haut Pérou décident d'appeler leur pays Bolivie, en l'honneur de Bolívar.
Au nord, l'Espagne a négocié en 1819 la vente de la Floride aux États-Unis pour s'assurer la propriété du Texas et de la Californie.
En février 1821, le général royaliste et antilibéral Agustín de Iturbide rédige le Plan d'Iguala. Ce document, accepté à la fois par les patriotes et les loyalistes, déclare l'indépendance du Mexique. Le trône est proposé à Ferdinand VII qui, en Espagne, a dû se soumettre à la révolution libérale de 1820. Mais l’idée n'aboutit pas, et Iturbide se proclame empereur sous le nom d'Agustín Ier. Il est déposé par le général Santa Anna deux ans plus tard et le Mexique devient une république.
La même année, l'Amérique centrale se sépare du Mexique pour former les Provinces unies d'Amérique centrale.
En 1828, l'Uruguay obtient son indépendance après avoir expulsé les Portugais-Brésiliens qui occupaient la province depuis 1821.
En 1844 la Capitainerie générale de Saint-Domingue, occupée par Haïti depuis 1811 redevient indépendante sous le nom de République dominicaine.
L'Espagne ne conserve que Cuba, Porto Rico de ses colonies américaines