Cette carte fait partie d’un ensemble de 15 cartes animées portant sur La Seconde Guerre mondiale 1939-1945
À partir du milieu de l’année 1941, le théâtre des opérations s’élargit de façon considérable, dans un premier temps en Europe, puis en Asie-Pacifique.
En quelques mois, le conflit devient véritablement mondial et les forces de l’Axe - Allemagne, Italie, Japon – sont victorieuses sur tous les fronts.
En Europe, l’Allemagne et L’URSS ont signé un pacte de non-agression en 1939, mais l’affrontement semblait inévitable entre deux systèmes idéologiques aussi antagonistes.
L’offensive est lancée, en juin 1941, par 150 divisions allemandes appuyées par des forces finlandaises, hongroises et roumaines. Les troupes soviétiques qui sont réparties sur toute la largeur d’un front extrêmement vaste sont rapidement percées.
Au nord, les armées du Reich, s’emparent des Pays Baltes et viennent assiéger Leningrad avec l’aide des Finlandais.
Au sud, les troupes de Gerd Von Rundstedt progressent jusqu’au bassin du Donetz et occupent la Crimée.
Au centre, les forces numériquement les plus importantes sont très proches de prendre Moscou à la fin du mois d’octobre.
Mais les pluies d’automne et l’arrivée de l’hiver stoppent la progression des armées allemandes qui doivent même reculer sur plusieurs secteurs du front, en particulier devant Moscou.
Hitler relance l’offensive au printemps 1942 en direction du Don et de la Volga et vers les régions pétrolières du Caucase, au sud.
La progression est importante. À la fin de l’été, les troupes allemandes contrôlent les cols du Caucase et ont atteint Stalingrad sur la Volga. Pour autant, l’armée rouge qui peut compter sur l’immense réservoir démographique russe n’est pas défaite et durant tout l’automne, elle résiste dans la ville de Stalingrad transformée en champ de ruines.
En Asie, le Japon qui occupe les régions les plus riches de la Chine, ne cache plus maintenant son ambition de dominer l’ensemble de l’Asie du Sud-Est.
En juillet 1941, les troupes japonaises occupent l’Indochine française ce qui pousse les États-Unis à augmenter leur soutien à la Chine et à instaurer un embargo sur les produits pétroliers à destination du Japon.
Dans les derniers jours de novembre, une flotte japonaise d’une quarantaine de navires, dont 6 porte-avions, quitte secrètement les Îles Kouriles en direction de la base militaire de Pearl Harbor, dans l’archipel d’Hawaï. Ce port d’attache de la flotte américaine du Pacifique situé à 3.500 km des côtes de la Californie est une étape vers Guam, les Philippines et l’Asie du Sud-Est.
Le Japon lance l’attaque surprise sur Pearl Harbor le 7 décembre et détruit une grande partie de la flotte et de nombreux avions au sol.
Quatre jours plus tard, l’Allemagne et l’Italie déclarent la guerre aux États-Unis qui vont désormais assurer le leadership des Alliés contre les puissances de l’Axe.
Pour l’heure, le Japon bénéficie de la maîtrise du ciel et de la mer et lance des offensives foudroyantes contre les pays d’Asie du Sud-Est et de nombreux archipels du Pacifique.
Hongkong tombe le 25 décembre, Singapour le 15 février 1942, aux Philippines les dernières troupes américaines rendent les armes le 6 mai.
En quelques mois, le Japon, avec parfois l’appui des populations indigènes, satisfaites de secouer le joug colonial, a pris le contrôle de la quasi-totalité des possessions britanniques, américaines, hollandaises et australiennes depuis la Birmanie jusqu’à la Nouvelle-Guinée et les Îles Salomon.
Cependant, les forces japonaises sont maintenant très dispersées et leur progression donne des signes d’essoufflement.
Sur mer, les deux premiers grands affrontements aéronavals - dans la mer de Corail au mois de mai et surtout à Midway au mois de juin - tournent à l’avantage des Alliés.
Sur terre, au mois d’août, le débarquement d’un contingent américain à Guadalcanal marque le début de longs mois de combats très meurtriers pour le contrôle de l’île.
En Afrique du Nord également, les forces de l’Axe connaissent des succès au cours de l’année 1942. Le général Rommel qui a dû abandonner la Cyrénaïque à la fin de l’année précédente, relance une nouvelle offensive, s’empare de Tobrouk et pénètre en Égypte, menaçant directement le canal de Suez.
Pourtant la difficulté de ravitaillement des troupes allemandes et italiennes, la résistance opposée par les forces françaises libres à Bir-Hakeim, retardent l’avancée de Rommel et permettent aux Britanniques de stopper l’offensive à El-Alamein à seulement une soixantaine de kilomètres d’Alexandrie.